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jeudi 18 février 2010

#62


« Qu'est ce qui vaut alors que les uns soient écoutés et les autres à peine ? Qu'est ce qui donne au bourreau plus de reconnaissance dans la reconstitution de l'histoire ? Qu'est ce qui fait que l'on soit admiratif devant un cinéaste qui « écrit avec les tripes » et que l'on ferme les yeux devant les victimes qui font son film quand elles ont les tripes à l'air ? Qui est ce qui donne à ceux qui produisent les carnages le droit à la poésie et l'admiration de la critique ? Est-ce la logique des choses que de perpétuer les massacres et d'en faire des films « impressionnants » ? »
Walid Salem; La « sourde et étrange colère » d'un Libanais face au film Lebanon paru sur Rue89.
« J'étais fasciné par le dos tendre et dodu d'Hitler toujours si sanglé dans son uniforme. Chaque fois que je commençais à peindre la bretelle de cuir qui, partant de sa ceinture passait sur son épaule opposée, la mollesse de cette chair Hitlérienne comprimée sous la tunique militaire créait en moi un état d'extase gustatif laiteux, nutritif et wagnérien qui faisait violemment battre mon cœur... je considérais Hitler comme un masochiste intégral possédé par l'idée fixe de déclencher une guerre pour la perdre ensuite héroïquement.»
Avida Dollar (plus connu sous le nom de Salvador Dali) cité dans Dali de Gilles Neret.
Termes audio-visuels :
Beni Bischof; Gemälde malt Künstler (Artiste peint par un tableau). Bande-annonce du film Lebanon du cinéaste israélien Samuel Maoz .